AVC et mortalité après fibrillation auriculaire

Publié le : 02 octobre 20203 mins de lecture

Les patients dont la fibrillation auriculaire est le diagnostic secondaire ont plus de décès et d’accidents vasculaires cérébraux que ceux dont la fibrillation auriculaire est le diagnostic primaire. La fibrillation auriculaire est un problème de santé très répandu, dont la prévalence est en augmentation dans le monde entier.

Diagnostic de fibrillation auriculaire

Selon les études épidémiologiques, cette augmentation est principalement due au vieillissement de la population et à l’amélioration des diagnostics pour la différencier de l’infarctus du myocarde, par exemple. Dans la nouvelle ère des anticoagulants oraux directs, qui peuvent être donnés comme alternative aux antagonistes de la vitamine K, les efforts de recherche se sont concentrés sur la gestion antithrombotique pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux. Et bien que ces essais de phase 3 à grande échelle aient recruté des patients de nombreux centres dans différents pays du monde et aient étudié de larges populations, les différences régionales et celles dans la qualité de la gestion du traitement peuvent avoir affecté les résultats. Un magazine présente les résultats d’étude qui comprend des données prospectives sur des patients qui se sont présentés aux urgences pour une fibrillation auriculaire. 15 400 patients de 47 pays dans huit régions géographiques ont été inclus dans l’étude. La fibrillation auriculaire est devenue connue comme le diagnostic primaire ou secondaire. Le principal critère d’évaluation était la survenue d’un décès ou d’un accident vasculaire cérébral un an après la présentation aux urgences.

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Le taux d’accidents vasculaires cérébraux dépend du pays

Dans l’étude, 703 (46 %) des 15 400 patients n’ont pas reçu d’anticoagulation orale comme l’exigent les directives. Dans une étude européenne similaire portant sur des patients souffrant de fibrillation auriculaire, au moins 70 % des sujets ont reçu une anticoagulation orale. L’initiation de cette anticoagulation orale pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux devrait être mise en œuvre strictement selon les recommandations des lignes directrices actuelles. Les médecins et les infirmières du monde entier devraient être fortement encouragés à réduire les risques de fibrillation auriculaire en diminuant le risque d’accident vasculaire cérébral et les taux de mortalité grâce à l’anticoagulation orale. Une fois la fibrillation auriculaire diagnostiquée, l’étape suivante consiste à identifier les patients à risque de thromboembolie et à leur fournir des anticoagulants efficaces et des conseils sur leur mode de vie, comme le sevrage de la nicotine et la perte de poids. Enfin, la préférence du patient et l’évaluation du médecin peuvent aider à amorcer une anticoagulation au moyen d’un antagoniste de la vitamine K (par exemple, la warfarine ou le marcoumar) ou une anticoagulation orale directe (par exemple, le dabigatran, le rivaroxaban, l’apixaban).

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