Diabétiques de type 1 avec flatulences, une intolérance à l’insuline ?

Publié le : 16 janvier 20237 mins de lecture

Étude de cas : les substituts du sucre ?

Même si cela peut sembler évident au patient, l’insuline n’aura probablement rien à voir avec le « météorisme ». En revanche, les substituts de sucre comme le sorbitol, sont souvent la cause de flatulences désagréables.

Les flatulences, sont un des principaux symptômes de la maladie cœliaque, parfois en combinaison avec la diarrhée et les douleurs abdominales. Et il se produit chez les diabétiques de type 1, avec une fréquence de 5 à 7 %, soit plus de dix fois plus que chez la population normale. Chez les enfants et les adolescents, il est observé, un taux de comorbidité d’environ 10 % est confirmé par les biopsies 1.

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Maladie cœliaque : prévalence accrue chez les diabétiques de type 1

La maladie cœliaque, n’est pas exactement un phénomène rare, mais plutôt un phénomène qui est estimé à être très souvent mentionné, notamment dans les médias publics. Il arrive que des patients signalent sans cesse, que leurs médecins n’ont pas ou peu de connaissances sur la maladie cœliaque ou, pire encore, qu’ils se trompent. Les connaissances des médecins sont encore en partie, basées uniquement sur les cours qu’ils ont reçus au cours de leur longue période d’études.

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Les médecins en savent-ils trop peu ?

Polémique sur les médecins ou critiques justifiées et fondées sur l’expérience des patients ? Chacun peut prendre un moment pour réfléchir et vérifier s’il est nécessaire d’optimiser son propre niveau de connaissances. Un groupe d’entraide, fait une suggestion constructive, d’une manière plutôt inhabituelle et rafraîchissante : « La maladie cœliaque, est une autres maladies associées au gluten »

(de Gruyter, 2017) Du praticien, un examinateur en gastro-entérologie Professeur à Ottmar Leiß (Mayence), conclut : « Si vous connaissez un médecin ou un nutritionniste, qui devrait suivre une formation complémentaire, vous pouvez lui recommander un livre à l’exception du chapitre optimisé sur les achats ».

Recommandé : un regard sur le manuel et la ligne directrice

Il vous est transmis volontiers, la recommandation à ce stade du livre, qui est équipé de matériel graphique et pictural illustratif et qui s’adresse aux gastro-entérologues et aux internistes et aux médecins généralistes qui offre une mise à jour complète, sur le thème du gluten/maladie cœliaque et répond aux questions du cabinet pour le cabinet.

Une présentation Powerpoint sur la directive S2k, relative à la maladie cœliaque 2, permet également de conclure que cette mesure est nécessaire. Le gastro-entérologue et médecin nutritionniste Prof. Andreas Stallmach (hôpital universitaire d’Iéna), auteur de la directive, clarifie dans ses diapositives. Quelques idées dépassées, sur l’intolérance au gluten.

Voici un petit test d’auto-évaluation :

Les diapositives fournissent les réponses suivantes, fondées sur des preuves et/ou un consensus :

  • La prévalence est d’environ 1 : 250-300, dans les populations présentant une constellation de risques génétiques accrus jusqu’à 1 : 100.
  • Seuls 10 à 15 patients atteints de la maladie cœliaque sont diagnostiqués.
  • ad 3 La maladie cœliaque est environ 4 à 5 fois plus fréquente qu’il y a 50 ans.
  • Séroprévalence : hommes = femmes, cas diagnostiqués chez les hommes
  • Âge moyen des cas diagnostiqués : 5e décennie.
  • 38 La personne concernée est en surpoids ou obèse.
  • « Il n’y a pas de tableau clinique (par exemple, obésité, constipation, etc.) qui exclue en soi, la maladie coeliaque. (recommandation 1.2. : formes de la maladie coeliaque)

Recommandations, en matière de diagnostic

Les patients atteints de diabète de type 1, doivent donc toujours envisager la possibilité d’une maladie coeliaque. Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé d’examiner les anticorps spécifiques de la maladie cœliaque, au moment du diagnostic du diabète, puis tous les 2 ans jusqu’à l’âge de 18 ans.

« En cas de suspicion clinique de maladie coeliaque, il convient d’examiner en priorité les anticorps IgA de la transglutaminase tissulaire (tTG-IgA-Ak) ou les anticorps IgA de l’endomysium (EmA-IgA-Ak) ainsi que, les IgA totales dans le sérum. Un test d’anticorps spécifique est généralement suffisant. [Consensus fort, recommandation forte] ».

« Dans le cas d’une réduction des IgA totales sériques (en dessous de la fourchette de référence du laboratoire par rapport à l’âge), les anticorps IgG, contre la transglutaminase tissulaire (tTG) ou les anticorps IgG, contre les peptides de gliadine désamidés (dGP) doivent également être déterminés. [Consensus fort, recommandation forte] ».

Il est compréhensible que le diagnostic soit établi dans le cadre d’un régime alimentaire contenant du gluten, qui est décrit plus en détail dans la directive : pour les adultes, environ 15 g de gluten ou environ 6 tranches de pain par jour, pour les enfants adaptés à leur âge, et ce pendant au moins 4 semaines. Si le patient a déjà commencé un régime sans gluten, une charge de gluten est recommandée, avant le diagnostic.

Le diagnostic de « maladie coeliaque » peut être établi avec certitude si les critères suivants sont remplis

Un régime alimentaire sans gluten (RSG) constant et à vie, est la mesure de traitement la plus importante lorsque le diagnostic est confirmé. Cela signifie également, que l’apparente « intolérance à l’insuline » du patient, mentionnée au début de cet article, a disparu.

La biopsie est une méthode de diagnostic très désagréable, surtout pour les enfants, que l’on préfère éviter autant que possible. La directive sur la maladie cœliaque, contient également une recommandation à cet égard.

La décision de ne pas faire de biopsie, doit être prise par un gastro-entérologue pédiatrique en consultation, avec la personne qui en a la garde.

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