Dr. B. Magnier, médecin généraliste à Paris

Publié le : 02 juillet 20203 mins de lecture

Il y a  trois ans environ, j’ai commencé à donner des rendez-vous à certains patients par e-mail, car c’était plus pratique. De plus en plus de personnes étaient connectées. Avec le téléphone, on se courait après, on se dérangeait mutuellement. Alors, j’ai commencé par proposer à un, puis à plusieurs patients d’établir notre prochain rendez-vous au cours d’un échange de courrier électronique. 

Et avec quel résultat ?

Un très bon résultat, puisque le patient me disait qu’il n’avait plus le sentiment de me déranger; d’autre part, comme le patient avait son agenda sur lui quand il répondait à mon e-mail, les choix de rendez-vous étaient plus sûrs. Et pour moi qui n’avais ni secrétaire ni standard téléphonique et qui ne les ai toujours pas, je n’étais effectivement plus dérangé.

Mais le courriel n’a pas suffi. Je souhaitais voir apparaître un outil de planning en ligne pour médecins, pour que le patient avoir une vue de l’ensemble des rendez-vous possibles et d’autre part, pour qu’il n’ait pas à attendre ma réponse. Puis, un jour, j’ai entendu parler de l’outil que j’utilise désormais, créé par une société française. Je ne suis pas de la partie. Donc cela me paraît normal de faire appel à une société de ce type. Avec le planning en ligne, les patients peuvent prendre rendez-vous, sans que j’aie besoin de le valider.

Y a-t-il un type de patient plus apte à utiliser l’agenda en ligne ?

Non, je  propose l’accès à l’agenda en ligne à tous mes patients sans exception. Ce n’est pas un problème d’âge. J’ai des patients qui ont plus de 80 ans qui s’en servent. Et c’est également intéressant pour le parent qui désire un rendez-vous tôt le lendemain pour un enfant malade dans la nuit…

Je communique à mes patients une adresse web où ils peuvent trouver le planning. Les patients s’inscrivent dans un espace sécurisé et ils choisissent leur créneau parmi les rendez-vous disponibles. Les rendez-vous déjà occupés sont inaccessibles. 90 à 95% des personnes qui l’ont fait une fois continuent ainsi.

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