Etude sur les soins du diabète

Publié le : 24 août 20219 mins de lecture

La diabétologie intéresse à la genèse, la prophylaxie, la thérapie et la recherche de diverses maladies métaboliques liées à un taux de sucre élevé dans le sang. Ceux-ci comprennent, en particulier, le diabète de type 1 avec une déficience absolue en insuline et le diabète de type 2 avec une déficience relative en insuline due à la résistance à l’insuline. En outre, il traite d’autres formes de diabète telles que les défauts génétiques ou les maladies du pancréas, qui est responsable de la production d’insuline. Un plus grand nombre de conseillers en diabète DDG peut-il contribuer à éviter les pénuries imminentes dans les zones rurales ? C’est l’objectif de l’Association des professions de conseil et de formation en matière de diabète : VDBD le suppose.

Quels sont les avantages du conseil en matière de diabète ?

Le terme conseiller en diabète, à partir duquel la description de poste correspondante a été élaborée. La raison en est la forte demande de personnel qualifié pour les soins diabétologiques. Et aujourd’hui, la demande dépend des institutions qui emploient les conseillers en diabète. En Bavière, par exemple, il n’y a pas de nouvelles embauches actuellement, par manque de disponibilité. La demande est forte, l’association professionnelle a récemment tenu une conférence de presse à Berlin pour attirer l’attention sur les soins du diabète en danger dans les zones rurales et pour présenter davantage de conseillers en diabète DDG comme faisant partie de la solution.

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Il faut plus de reconnaissance, un meilleur financement et une comptabilité propre.

Il devrait être clair pour chaque diabétologue que le conseil en matière de diabète contribue de manière significative à la réussite des soins. Les médecins spécialistes non-médecins assument souvent de nombreuses tâches dans le cadre de la délégation médicale. Le domaine de responsabilité a longtemps été vécu de cette manière. Les associations négocient actuellement sur la question des prescriptions. À cette fin, le VDBD est en pourparlers avec la Société allemande du diabète : DDG et l’Association fédérale des diabétologues établis : BVND, entre autres. Une autre question difficile est de savoir si le travail de formation, d’encadrement et de conseil, qui doit répondre à des besoins individuels très différents, est rémunéré de manière adéquate. Les salaires sont, en effet, très différents. Mais en moyenne, un conseiller en diabète doit se débrouiller avec un salaire à plein temps. Le VDBD est donc également concerné par la reconnaissance et la valorisation à l’échelle nationale d’une profession indépendante avec ses propres possibilités de comptabilité. Actuellement, il y a environ 4 000 professionnels en Allemagne qui ont été formés comme consultants en diabète DDG. Le VDBD voit une demande supplémentaire compte tenu du problème de l’exode rural, qui non seulement dans le domaine de la diabétologie, menace d’entraîner un déséquilibre de l’offre dans les zones dépeuplées où le vieillissement de la population est supérieur à la moyenne. L’association a lancé un projet de recherche sur les soins afin d’évaluer la situation actuelle et le potentiel d’amélioration par le conseil en matière de diabète.

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Une étude pilote confirme le potentiel du conseil en matière de diabète.

Une étude pilote a permis d’examiner la situation des soins de 120 diabétiques dans la forêt bavaroise, à la frontière de la République Tchèque. Les patients, qui avaient en moyenne 72 ans et qui appartenaient tous au tiers socio-économique inférieur, ont chacun bénéficié d’une consultation individuelle d’environ 2 heures.

Recherche et éducation sur le diabète à Oldenburg

Seul un tiers des patients étaient bien adaptés. Dans de nombreux cas, les valeurs de glycémie étaient trop élevées, mais 40 % des patients ont également été surtraités : polymédication. Avant la consultation, seuls 20 % des patients étaient en mesure d’effectuer correctement les huit étapes de l’injection d’insuline. Après l’intervention, il était de 70 %. On a constaté une amélioration similaire de l’autosurveillance de la glycémie, que seuls 15 % des patients maîtrisaient avant la consultation. La satisfaction du traitement et la qualité de vie ont également été améliorées. Toutefois, aucune amélioration des paramètres de laboratoire n’a pu être observée. L’échantillon de cette étude pilote était trop petit pour cela, et n’était pas non plus méthodologiquement conçu pour cela, outre le fait qu’il s’agissait d’une mesure ponctuelle.

Exemples d’approches télé médicale

La numérisation et la télémédecine pourraient bientôt apporter un soutien aux patients et à leurs thérapeutes et conseillers. Un médecin a mis en avant deux approches télémédicales de la compagnie d’assurance-maladie pour lesquelles il existe des premières preuves de succès. Le système ESYSTA® garantit que les données de glycémie mesurées et les unités d’insuline injectée sont immédiatement transférées dans un journal électronique du diabète. Un stylo à insuline spécial, compatible avec les insulines de tous les fabricants, est couplé au glucomètre et à une unité de transmission. Cela signifie que le médecin a accès à tout moment à une base de données correcte et complète après autorisation du patient, contrairement aux journaux tenus manuellement. Une application permet également l’accès mobile via un smartphone. Le patient est maître des données. Le programme de simulation KADIS® permet au médecin traitant de modifier et d’optimiser par ordinateur la thérapie de ses patients diabétiques. À l’aide du logiciel, l’effet des différentes options thérapeutiques sur la courbe de glycémie peut être estimé à l’avance sur la base des informations individuelles du patient. La recherche, souvent longue, de régimes thérapeutiques adaptés peut ainsi être raccourcie. Les changements de thérapie et les contrôles nécessaires peuvent être effectués plus rapidement. Il reste cependant à voir si les solutions permettront de passer du statut de projet à celui de traitement quotidien généralisé. M. Wyrwich a pu faire part directement à sa compagnie d’assurance maladie de l’un des souhaits des présidents du VDBD : l’homologation plus rapide des systèmes CGM et FGM : Continuous Glucose Monitoring et Flash Glucose Monitoring, qui stimulent l’auto-efficacité des patients.

Participez activement à l’élaboration de la numérisation. 

La numérisation, met-elle en danger l’avenir des médecins et des conseillers en diabétologie ? Le directeur général du VDBD, le Dr Gottlobe Fabisch, n’a pas cette crainte. Parce qu’en fin de compte, la personne qui doit la mettre en œuvre reste celle qui doit la mettre en œuvre. En matière de conseil et de mise en œuvre, elle dépend encore de facteurs indépendants de la technologie, comme l’émotion et l’empathie. Fabisch plaide donc pour ne pas subir la numérisation, mais participer activement à sa mise en forme.

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