Interruption volontaire de grossesse : guide en ligne

Publié le : 02 juillet 202010 mins de lecture

L’interruption volontaire de grossesse,  également appelé interruption médicale de grossesse, est une pratique médicale autorisant une femme enceinte de procéder à  un avortement précoce. Une femme peut être enceinte de quelques jours ou de plusieurs mois. Et l’avortement consiste en l’expulsion ou l’éjection de l’embryon hors de l’utérus provoquant la mort de celui-ci. L’histoire remonte depuis l’antiquité ou les techniques employées furent via le curetage, l’usage des herbes spéciales, l’usage de la pression abdominale. Cette pratique est relative suivant chaque pays pour diverses raisons. En France, depuis l’année 1975, une loi a autorisé la pratique de l’interruption volontaire de grossesse sous certaines conditions.  Idem pour la République Démocratique Allemagne depuis 1972, en Europe depuis le XXe siècle, en Belgique depuis l’année 1990, en Russie depuis 1920,….Cet article va vous servir de guide pour les étapes à suivre la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse.

Pourquoi opter à la méthode de l’IVG ?

Toute personne de sexe féminine enceinte, qui préconise de passer par une interruption volontaires de grossesse, fait appel au professionnel en la matière pour diverses raisons (personnelles, sociales, médicales,…).  Et par conséquent, une femme (mineure ou majeure) devient enceinte pour des raisons qui dépassent sa volonté.  Comme le fait d’être victime de viol ou autre forme d’agression sexuelle dans des lieux inappropriés au mauvais moment et au mauvais endroit. Du fait du manque d’éducation sexuelle durant sa période d’adolescence car le sexe est souvent qualifie de sujet tabou pour certaines coutumes.  Pour une femme marie qui utilise régulièrement la contraception mais est devenue enceinte de manière non  intentionnelle et non désirée par le couple. Une femme pourrait être tentée de provoquer l’IVG suite à des recommandations médicales dont la raison pourrait bien être la malformation de l’utérus. Cette dernière pourrait surement faire obstacle à la croissance de l’embryon. L’âge de la femme enceinte pourrait de même être une raison d’ordre médical incitant la femme à procéder à l’IVG… Pour plus de détails, veuillez cliquer sur cliquez ici

Les polémiques relatives à la pratique de l’IVG

Certains pays, juristes et médecins ne sont pas favorables à la pratique de la méthode IVG. La raison pourrait bien être à cause du conformisme aux stipulations du droit de l’homme. La doctrine catholique, le code d’Hammourabi, la doctrine chrétienne partagent le même sur le fait que c’est un crime contre l’humanité. Cependant,  les grandes puissances telle la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Russie, légalisent cette pratique? En France, depuis 1950,  diverses luttes féminines et progressistes ont été menées pour renforcer  les droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement. En l’année 1973, il a été créé le mouvement pour la libération de l’avortement et de la contraception qui regroupe des professionnels. Ces derniers vont effectuer clandestinement les avortements pour contraindre l’Etat à reconnaître la nécessité de moderniser les lois. Par la suite, en l’année 1975, Simone Veil proposait une loi relative à l’IVG tendant à légaliser l’avortement avec la garantie d’un contrôle médical. Et depuis, la pratique de l’IVG devient légale et effective dans toute la France.

Les préliminaires légaux avant la procédure de l’IVG.

La femme doit obligatoirement solliciter la consultation au préalable d’un professionnel  choisi  avant de procéder à l’IVG. Lors de la consultation obligatoire au préalable, elle doit remplir une demande manuscrite pour IVG. De ce fait, elle va recevoir différentes informations nécessaires et utiles au choix. Telles les diverses techniques d’IVG, les lieux optionnels pour la réalisation de l’IVG (à domicile, établissement de santé, cabinet médical, ,…). Idem pour les risques éventuels encourus lors de la réalisation d’une IVG. Idem pour la contraception et les maladies sexuellement transmissibles. La conclusion de ce préliminaire sera assortie d’une attestation de demande d’IVG via le professionnel choisi. Toutefois, dans le cas où le professionnel choisi et consulté lors de l’entretien au préalable n’est pas favorable à l’IVG, il doit obligatoirement et immédiatement en informer la patiente et la diriger vers un centre et/ou un autre collègue professionnel en IVG. Il doit proposer un entretien qui nécessite la présence d’une conseillère conjugale. Celui-ci est facultatif pour les femmes majeures, et obligatoires pour les femmes mineures. Il est important de noter que tout IVG requiert une recommandation médicale invitant la femme (mineure ou majeure) et sa famille à y procéder.  Cette option peut avoir lieu suite à  un viol, une malformation du fœtus, danger imminent pour la sante féminine ou autre. Concernant le délai pour avorter par médicament. En France, il existe certains délais légaux à savoir avant de procéder à l’IVG. Ces délais dépendent de la nature de l’IVG (médicamenteuse ou chirurgicale). Comme le délai légal pour pratiquer une IVG médicamenteuse dépend du lieu où vous le procédez. Il peut s’agir d’un avortement 5 semaines ou de 7 semaines d’aménorrhée pour une pratique à domicile. L’avortement de 7 semaines ou de 9 semaines d’aménorrhée est envisageable pour une opération au sein d’un établissement de santé. Par contre, l’IVG chirurgicale est concevable même pour une durée maximum 12 semaines de grossesse ou de 14 semaines d’aménorrhée.

La procédure de  l’interruption volontaire de grossesse proprement dite.

Si les techniques anciennes vielles de l’antiquité enseignent l’art du curetage,  de la forte pression abdominale, de l’usage des herbes spéciales. Par contre la technique moderne (légale et publique) propose 2 catégories d’interruption volontaire de grossesse. Telle l’IVG chirurgicale et l’IVG médicamenteuse. En général, l’avortement est possible dans un délai de 12 semaines de grossesse ou 14 semaines d’aménorrhée. Mais Comment se déroule une ivg chirurgicale ? Comment se déroule une ivg médicamenteuse ? Le professionnel pratiquant l’IVG requiert le consentement écrit de la femme pour procéder à la pratique de l’IVG. Le professionnel en IVG valide le choix de la femme relative à la pratique d’IVG et le lieu de l’opération, conformément aux échéances légales. Elle doit obtenir dudit professionnel d’un document pour le suivi de l’opération. La pratique de l’IVG médicamenteuse à domicile obligera le professionnel à faire l’objet de suivi et contrôle permanent. Pour ce faire, il peut proposer 2 médicaments à avaler simultanément en suivant les prescriptions. Le but étant mettre un terme à la grossesse en éjectant complètement l’embryon. Le délai pour avorter par médicament doit se passer avant la 5e semaine de grossesse. Par contre une IVG chirurgicale exige à la femme de passer par un bloc opératoire. Le professionnel en IVG choisi essaie d’aspirer l’embryon en introduisant une canule dans le col de l’utérus. Cette méthode est assez douloureuse et requiert souvent des anesthésies générales ou locales suivant le cas. L’IVG chirurgicale est obligatoire au-delà de 5 semaines de grossesse.

Les avantages de la procédure IVG.

Tout d’abord, plusieurs couples et/ou femmes mariées vont pouvoir limiter le nombre de leur progénitures. Ensuite, les pays qui disposent de statistique importante en démographie telle la Chine, l’Inde sont vivement conseillées pour limiter leur croissance démographique. Aussi, les patientes bénéficient d’un droit de consulter au préalable le médecin ou la sage-femme au choix. Cette consultation peut donner lieu à une assistance sur le plan social (telle l’écoute, le soutien psychologique, l’offre d’informations et conseils appropriés à la situation particulière de la femme,…). Par ailleurs, la loi garantit  la prise en charge par l’Etat des dépenses occasionnées par l’assurance maladie au titre des IVG. Et le remboursement intégral de la contraception pour les femmes mineures et dans la confidentialité si elles le désirent. Toutes patientes mineures ou majeures peuvent jouir du droit à l’anonymat et l’obligation du soutien familial, à l’exception des femmes majeures.

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