Les chiffres-clés du marché français de la téléphonie mobile

Publié le : 02 juillet 20204 mins de lecture

En l’espace de 15 ans, le secteur de la téléphonie mobile est passé de 500,000 clients en 1992 à 51,7 millions d’utilisateurs de mobiles en 2007( 98% de la population est couverte par les réseaux). Soit 74% de la population “12 ans et plus” équipée d’un mobile.  Parmi ces utilisateurs, 65% possèdent un forfait mensuel contre 35% de cartes prépayées. Du côté des entreprises, le niveau d’équipement varie selon la taille, allant de 56% à 87%, voire plus pour les grandes entreprises. Dix huit pour cent des actifs disposaient, en moyenne à la mi mai 2006, d’un téléphone mobile professionnel contre 13% en 2005.

Contrairement aux grands pays européens, la France est le pays où le multi équipement est le plus limité. Les français ont 1,15 carte SIM par utilisateur, contre une moyenne de 1,33 en Europe. A l’inverse les utilisateurs français sont les plus avantageux en terme de tarif. Ainsi, une minute d’appel téléphonique passée en 2006 coûte 15,8 centimes d’euro HT en moyenne, soit une baisse de 26% entre 2002 et 2006. En Allemagne, la minute s’élève à plus de 30 centime d’euro HT.

La première consommation du mobile reste la voix avec plus de 2h30 (157 minutes) d’appels mobiles par client et par mois en 2006, contre 115 minutes en 2002. Soit une augmentation de 37%. Mais le SMS n‘est pas en reste. Sept clients sur dix utilisent le SMS. En 2006, plus de 15 milliards de SMS ont été échangés, soit 25 SMS par clients et par mois. En 2005, les ménages ont consacré 1,2% de leur budget à la téléphonie mobile. Cette part est stable depuis 2002.

Le secteur de la téléphonie contribue à l’économie nationale

Les opérateurs mobiles (plus de 30 sur le marché) ont investi près de 30 milliards d’investissements depuis les années 90. Soit l’équivalent de 8 lignes à Grande Vitesse Méditerranée, entre Valence et Marseille (3,8 milliards d’euros) ou 75 stades de France ou Viaducs de Millau (soit 400 millions d’euros pour l’un et l’autre). Leur activité génère 95,000 emplois directs et indirects. Leur chiffe d’affaire s’élève à 21 milliards d’euros en 2006, soit une hausse de 1,4% par rapport à 2006. Ils représentent 0,8% (10 milliards de valeur ajoutée) du PIB marchand en 2005. Pour comparaison, la contribution du secteur de la téléphonie est supérieure à celle de l’aéronautique (8,4 milliards d’euros)
Cependant la croissance s’est ralentie ces dernières années, passant de 23% en 2001 à 1,4% en 2006. Ce ralentissement s’explique par la moindre croissance de nouveaux clients et de la stabilisation de l’ARPU (revenu annuel moyen par client) liée à la baisse des prix et à la baisse régulée des appels.

Après une forte progression en 15 ans, le secteur de la téléphonie mobile enregistre aujourd’hui une relative stabilité. La part de la téléphonie mobile est stable dans le budget des ménages. En même temps que les prix baissent, les français utilisent de plus en plus leur mobile. Au niveau européen, le consommateur français bénéficie d’une position avantageuse par rapport à d’autres pays.

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