Les pigments photographiques et la perception des contrastes : comment ça marche ?

Publié le : 16 janvier 20235 mins de lecture

Nous avons traité de la mesure de la densité du pigment maculaire et de l’influence des caroténoïdes supplémentaires sur la rétine. Aujourd’hui, nous traitons de la même étude et de la question de l’influence de l’apport en caroténoïdes sur la perception des contrastes. En effet, à quoi consiste le pigment photographique contraste ? C’est ça la question. Nus traitons de la même étude et de la question de l’influence de l’apport en caroténoïdes sur la perception et le pigment photographique contraste.

Pigment photographique contraste : fonctionnement des cellules sensorielles secondaires

Les cellules sensorielles secondaires de la rétine ne peuvent transmettre des informations sensorielles au cerveau qu’en étant connectées à un neurone afférent. Les cellules sensorielles secondaires de la rétine comprennent les cellules amacrines, les cellules bipolaires et les cellules horizontales. Ils n’ont pas d’axones et ne sont pas capables de former des potentiels d’action par eux-mêmes. Après la connexion synaptique des cellules sensorielles secondaires à la cellule ganglionnaire, celle-ci génère des potentiels d’action qu’elle transmet au système nerveux central par l’intermédiaire de son axone. La connexion transversale des photorécepteurs de la rétine est assurée par les cellules horizontales et la connexion transversale des cellules ganglionnaires par les cellules amacrines. Les cellules bipolaires sont constituées d’un axone et d’une dendrite. Les cellules bipolaires sont connectées de façon synaptique aux photorécepteurs et transmettent électroniquement des potentiels d’excitation à la cellule ganglionnaire. Un stimulus entraîne une dépolarisation de l’axone de la cellule bipolaire. Un potentiel d’action est ainsi formé dans la cellule ganglionnaire.1,2,3,4,5

Le pigment photographique contrastes et neurone on/off

Les cellules bipolaires sont divisées en cellules on et off. Lorsqu’elle est stimulée par la lumière, la cellule ganglionnaire est excitée par la cellule active et inhibée par la cellule inactive. Dans les champs réceptifs de la rétine, le centre peut être différencié de l’environnement. Il y a souvent un antagonisme entre le centre et l’environnement. Un champ réceptif peut avoir un centre excitateur et un environnement inhibiteur (neurones on-centrés) ou vice versa (neurones décentrés). Si l’environnement d’un champ réceptif avec un neurone central on-centre reçoit un stimulus lumineux, il se produit une inhibition latérale du signal. Si le stimulus lumineux frappe le centre, le neurone central on-centre est excité. Ce mécanisme sert à augmenter la sensibilité au contraste.1,2,3,4,5

Quel est l’avantage d’une convergence des informations optiques et sensorielles ?

Les champs de réception des tiges et des cônes diffèrent en taille : les champs de réception des cônes sont plus petits et ont donc une acuité visuelle plus élevée. Les cônes du fœtus ne convergent pas. La fovéa est donc le lieu de la vision la plus nette.6

En périphérie de la rétine, la situation est inversée : de nombreuses cellules sensorielles sont transformées en une seule cellule ganglionnaire. Un signal lumineux faible peut être amplifié par la convergence. De cette façon, les stimuli du mouvement peuvent être plus facilement perçus. Cependant, l’acuité visuelle en souffre6.

Un autre avantage de la convergence est la réduction du grand nombre d’impressions sensorielles et donc la facilitation du traitement.6

Pigment photographique contraste : étude de l’inhibition latérale de la rétine par l’illusion d’optique

L’inhibition latérale est un schéma de circuit rétinien qui augmente le contraste des champs de réception. En utilisant la grille de Hermann comme stimulus, l’étude a examiné l’inhibition latérale. En examinant de plus près la grille d’Hermann, l’observateur peut percevoir des « taches grises » aux intersections de la grille. Ce phénomène d’illusion d’optique est basé sur l’amélioration du contraste optique.

La grille de Hermann a été présentée aux sujets de l’étude sur un écran LED. En faisant varier l’intensité de la lumière, les carrés sombres étaient présentés comme « plus clairs » ou « plus sombres ». Le groupe de recherche a déterminé la valeur seuil à laquelle les « points gris » étaient juste perceptibles pour les personnes testées.

Les données ophtalmologiques ont été recueillies au départ, au sixième et au douzième mois. Après 6 et 12 mois, le groupe traité par caroténoïdes a montré une perception du contraste nettement améliorée par rapport au groupe placebo. Cela est dû en partie à l’amélioration du processus d’inhibition latérale.7

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