Thérapie de la douleur : les experts estiment qu’il faut agir dans le domaine de l’analgésie postopératoire

Publié le : 16 janvier 20236 mins de lecture

Les douleurs postopératoires stressent les patients. Ainsi, d’une manière aussi rapide, elles peuvent devenir chroniques. C’est pourquoi, après une chirurgie, afin d’atténuer leur douleur, aussi peu que possible, les patients d’aujourd’hui veulent faire l’autocontrôle du dosage de leur thérapie anti-douleur. Mais les experts de la douleur estiment qu’il faut agir dans le domaine de l’analgésie postopératoire.

La douleur postopératoire, facteur de stress

En Allemagne, en hospitalisation ou en ambulatoire, on estime actuellement à environ 18 millions, le nombre d’opérations effectuées. Et, le premier jour après une chirurgie, des études montrent, qu’environ, 99 % des patients se plaignent d’une douleur postopératoire. Pourtant, depuis longtemps, la médecine moderne de la douleur est parvenue à la conclusion que : la douleur postopératoire peut avoir un impact négatif sur le traitement global et le résultat de l’opération. En fait, la douleur après une opération représente un facteur de stress considérable.
Ce que Grünenthal a appuyé lors du Congrès allemand d’anesthésie : la gestion de la douleur postopératoire a fait l’objet d’un symposium satellite. Le professeur Winfried Meissner, chef de la section thérapie de la douleur à l’hôpital universitaire d’Iéna, a souligné aussi, et avec insistance, les conséquences négatives de la douleur sur le succès du traitement. Ainsi il dit que la douleur postopératoire peut augmenter : le risque de complications, allonger la durée d’hospitalisation et ensuite peut entraîner des souffrances chroniques.
Egalement, la douleur postopératoire aiguë peut provoquer des modifications endocrinologiques et métaboliques. Elle apporte surtout des effets négatifs sur le bon fonctionnement du système cardiovasculaire et la respiration. En particulier dans les opérations orthopédiques, où une mobilisation rapide contribue généralement au succès de la thérapie, la douleur postopératoire peut être un obstacle énorme à l’amélioration rapide du patient.

Des conseils pour une meilleure orientation des patients

En Allemagne, dans de nombreux hôpitaux, il y a des spécialistes correspondants. Mais, il ne faut pas oublier aussi, qu’entre les cliniques de chirurgie, il y a une énorme différence en termes de qualité. De la sorte, le plus souvent, la qualité de l’approche de la thérapie de la douleur varie également d’une opération à l’autre. Ce qui fait que, le degré de douleur postopératoire n’est pas le seul facteur décisif pour la satisfaction du patient. L’implication du patient est également un élément essentiel de l’évaluation. Selon Meißner, aujourd’hui, les souffrants ne veulent plus être traités avec condescendance. Ils exigent moins de douleur et savent aussi qu’il existe des médicaments pour cela. Il préconise donc, une thérapie de la douleur postopératoire, exclusivement orientée vers le patient. Un traitement qui ne dépend pas du type de la chirurgie.

Elle est responsable de la thérapie des douleurs aiguës, à l’hôpital universitaire de Münster. Les enquêtes menées auprès des patients ont montré que, la sensation subjective de douleur postopératoire et le degré de cette douleur ne dépendent pas de la gravité de la chirurgie. En fait, la douleur, après opération, perçue comme inacceptable dans une chirurgie tumorale ou vasculaire compliquée est moins fréquente que dans une chirurgie avec un traumatisme tissulaire généralement considéré comme mineur, telle que l’appendicectomie ou l’amygdalectomie.

Après une opération de chirurgie, la douleur est inévitable

Selon toujours elle, ces pays ont également l’exigence fermement établie d’adapter les thérapies à la perception individuelle de la douleur postopératoire. Elle a souligné aussi que, les premières 24hrs après la chirurgie sont cruciales. En outre, les résultats des études confirment que les patients, qui se plaignent de douleurs sévères, le premier jour après l’opération, sont plus susceptibles de ressentir des douleurs chroniques. Ainsi, même après plusieurs années de l’opération, Jusqu’à 50 % d’eux ressentent encore des souffrances.
Pour M. Pogatzki-Zahn, une chose est sûre : les souffrants ne veulent pas seulement être impliqués à un stade précoce dans la thérapie de la douleur postopératoire. Mais surtout, ils veulent également pouvoir la contrôler eux-mêmes le Mot-clé PCA. Selon l’explication de M. Pogatzki-Zahn, après une opération de chirurgie, les patients peuvent toujours se donner un antidouleur, quand ils en ont besoin. Outre une plus grande satisfaction du patient et la possibilité de contrôler soi-même la douleur. En plus, l’ACP réduirait surtout le risque de surdosage et de sous-dosage. Mais l’inconvénient de l’ACP est qu’elle nécessite beaucoup de ressources. Et elle doit être accompagnée d’une formation des concernés. L’ACP ne convient donc pas aux souffrants dont les capacités intellectuelles et cognitives sont limitées. En outre, l’ACP restreint considérablement la mobilité. 

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