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Implant dentaire

Publié le : 26 juillet 20227 mins de lecture

Vous disposez de nombreuses options pour remplacer une ou plusieurs dents. Cependant le prix et les différentes spécifiés des techniques utilisées peuvent se montrer déroutants. Voici donc un guide pour mieux orienter votre choix.

Quels sont les types d’implants dentaires ?

Un implant dentaire se compose de la couronne, d’un pilier et d’un implant. La couronne constitue la partie visible de l’implant complet. L’implant est la partie de l’implant complet qui fait office de racine. Quant au pilier, il s’agit d’une pièce en titane qui relie la couronne à l’implant. Si ces caractéristiques sont communes à la plupart des implants dentaires, on distingue tout de même trois catégories : l’implant classique, l’implant court et l’implant basal. Les types d’implants ne sont pas à confondre avec les techniques utilisées telles que le All on 4 présenté sur les sites spécialisés comme newdentaire.be.

L’implant classique

C’est le type d’implant le plus répandu. Il se présente comme une racine artificielle en alliage de titane. L’implant classique consiste en une vis de 10 à 20 mm de long et un diamètre allant de 1 à 3 mm. On l’insère dans l’os alvéolaire de la mâchoire inférieure ou supérieure. La stabilité du dispositif est assurée par la forme conique de l’implant et un filetage dont l’accentuation varie selon le modèle. Le pilier et la couronne sont posés après cicatrisation. Ce type d’implant présente un taux de réussite relativement élevé d’environ 98 %. Le résultat final se démarque par son aspect esthétique, sa durabilité et le confort conféré au patient.

Les implants courts

L’implant court se caractérise par un diamètre plus important, mais surtout une longueur réduite. De l’ordre de 10 mm, ce type d’implant est destiné aux patients dont le volume osseux ne permet pas la pose d’un implant classique. Ils permettent donc de se passer d’une greffe osseuse. Le filetage des implants courts est généralement plus prononcé que celui des implants classiques. Mais ceci n’influence en rien leur fiabilité et leur solidité. Ils présentent donc une très grande durabilité. Il a d’ailleurs été démontré que la solidité dépend plus de la surface de contact de l’implant avec l’os que de sa longueur.

L’implant basal

Ce type d’implant vise aussi à supprimer la greffe osseuse, mais est bien plus long que les implants classiques et courts. Cette taille permet une insertion en profondeur afin de prendre appui sur l’os cortical. L’implant est directement associé au pilier et atteint facilement les 5 cm de long. Toutefois, cette longueur n’est pas sans danger pour le patient, l’implantation étant plus invasive. De plus, le retrait peut présenter certaines complications, d’où son usage peu répandu.

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Les techniques principales techniques utilisées en implantologie

Selon la technique utilisée, la pose de la dent peut se faire immédiatement après l’insertion de l’implant dentaire, ou plus tard. On parle alors de mise en charge différée et de mise en charge immédiate.

La mise en charge différée

C’est une technique qui se déroule en trois phases. Le résultat final permet une intégration optimale de l’implant dans l’os et s’étend sur une durée allant de 4 à 6 mois. Le processus commence par une phase chirurgicale au cours de laquelle l’implant est inséré après une incision dans la gencive et dans l’os. L’incision est ensuite refermée par des points de suture. Cette opération délicate doit être réalisée par un chirurgien spécialisé sous anesthésie locale ou générale.

Après l’insertion de l’implant vient la seconde phase : le délai d’ostéo-intégration. Il s’agit ici d’attendre que les incisions cicatrisent entièrement et que l’implant s’intègre correctement. Cette période s’étend sur 4 mois environ. À sa suite, nous avons la phase prothétique. À cette étape, le chirurgien spécialiste se chargera de placer la prothèse sur l’implant. C’est sur cette prothèse que sera disposée la couronne.

La mise en charge immédiate

Ici, l’implant est posé en une fois, le jour même de l’opération. Il s’agit d’une option rapide qui permet d’avoir un rendu esthétique immédiat. C’est une technique qui s’adapte mieux aux personnes d’un os de bonne densité. Elle prévient la résorption osseuse qu’on observe après extraction. La mise en charge immédiate permet aussi le maintien du capital osseux et de protéger autant que possible la gencive marginale de la dent tout juste extraite. Toutefois, le taux de rejet pour ce type d’opération est particulièrement élevé.

Les solutions les plus répandues pour remplacer plusieurs dents

En implantologie, certaines options sont particulièrement appréciées notamment pour leur aspect pratique et leur cout relativement accessible. On pourra nommer les prothèses dentaires Allon4 et Allon6 et les dentiers fixes sur implants.

Les prothèses Allon4 et Allon6

La prothèse Allon4 ou All-on-4 est une solution aux caries très répandue qu’on peut interpréter comme « tout sur quatre implants ». Comme l’indique le nom, il s’agit d’une prothèse qui se pose sur quatre implants et qui permet de remplacer l’ensemble des dents d’une mâchoire. On évite ainsi d’avoir à poser un implant pour chaque dent à remplacer. Dans certains cas, le nombre d’implants utilisés pour cette technique peut monter jusqu’à six. On parle alors de All-on-6. La technique réduit le temps de cicatrisation et la période d’inactivité du patient. De plus, la réduction du nombre d’implants lui confère un meilleur confort.

Les dentiers fixes sur implants

Il s’agit d’une alternative moins couteuse à l’All-on-4 ou All-on-6 avec en complément un demi faux-palais. Cette prothèse faite en résine est également maintenue par des implants. Contrairement à la plupart des dentiers, c’est une solution fixe qui ne nécessite l’usage d’aucune colle dentaire. De plus, les implants utilisés ici sont spécialement conçus pour ce type d’opération. Enfin, il s’agit d’une solution simple et relativement rapide à mettre en œuvre.

Vous pouvez choisir une solution pour vos implants en fonction de la technique qui correspond le mieux à vos besoins et vos moyens. Mais le type d’implant utilisé dépend aussi de la densité de votre os et de votre situation sanitaire.


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