Le pouvoir de la conscience dans la guérison

Publié le : 16 janvier 20236 mins de lecture

La conscience peut-elle influencer notre santé ?

Dans la vie, la maladie est le résultat d’un trouble interne qui s’externalise et se manifeste. Il peut y avoir de nombreux facteurs qui génèrent les maladies ou la mauvaise santé et il est donc nécessaire de les rechercher et de les comprendre afin de commencer un processus d’inversion, un processus de guérison. Dans les sociétés modernes et dans le domaine de la santé, l’objectif est de minimiser et d’éliminer les symptômes qui découlent des maladies et des malaises des patients. L’analyse scientifique pousse dans cette direction en concentrant l’attention uniquement sur les mécanismes biochimiques du corps, en intervenant parfois par l’élimination de parties ou en contrôlant pharmacologiquement les problèmes. Si le besoin commun est de contrôler et de contenir les problèmes, c’est d’autant plus vrai lorsque les statistiques révèlent des anomalies souvent liées à de mauvaises habitudes courantes qui font partie d’habitudes culturelles difficiles à changer : telles que les habitudes alimentaires, la sédentarité, les dépendances, les troubles du comportement qui ont un impact négatif sur les espaces et environnements communs, les causes de pollution de toutes sortes. De nombreuses causes ne peuvent être trouvées que parmi celles reconnaissables et distinguables que la science indique comme possibles, mais les problèmes et les vulnérabilités des personnes au niveau psychophysique ont des origines beaucoup plus complexes et subtiles que même la science ne suffit pas à reconstruire avec ses propres méthodes d’observation, ceci parce que sa tendance est de catégoriser les cas, éliminant ainsi le caractère de subjectivité que présente toute maladie.

Bien que les problèmes et les maladies soient souvent affrontés en suivant des protocoles communs qui sont ensuite calibrés en fonction des résultats obtenus, mais énergiquement, dans la vie il y a des différences substantielles d’une personne à l’autre même pour des problèmes qui sont totalement identiques, cela signifie que les chemins qui ont conduit les personnes à manifester un problème commun sont nombreux et ne peuvent pas être abordés de la même manière ; en travaillant uniquement sur les symptômes des maladies il n’est pas possible de corriger le problème de manière radicale, car au cours du chemin de vie les patients ont généré plusieurs changements dans leur état de conscience et ont donc besoin d’une réorganisation substantielle.

Le processus d’inversion par la conscience

Dans les médecines alternatives ou complémentaires de meilleure qualité, cette réorganisation est parfois interprétée de façon tout aussi incomplète, en effet, bien que leurs interventions visent à corriger les aspects inconscients impliqués dans le processus de désordre, parfois certains opérateurs ou disciplines appliquées, pour la guérir ont tendance à forcer la personne à changer, Surtout après avoir identifié les causes internes possibles qui, au fil du temps, ont amené la personne à manifester un certain malaise. La tendance est souvent de l’aider à comprendre l’origine de ce malaise et de l’inviter à envisager fortement l’hypothèse de nouvelles attitudes et de nouveaux choix de vie plus conformes aux caractéristiques qui la distinguent. Dans de nombreux cas, en particulier les personnalités les plus anxieuses, l’approche directe peut donner des résultats plus évidents, mais dans de nombreux cas, l’intervention qui implique une identification des facteurs qui ont mal orienté la personne avec l’apparence conséquente de malaise, doit être suivie simplement d’une prise de conscience par la même, sans aucune intervention de reconstitution ou de transformation avec des interventions psychiques d’aucune sorte, en maintenant une position ferme de neutralité.

Pour la neutralité, il faut la considérer dans sa totalité, car il est souvent facile de se laisser emporter par la volonté d’améliorer la santé et le bien-être des personnes qui expriment un malaise qu’elles veulent changer, les soutenant ainsi aussi avec des pensées personnelles non exprimées, car nos pensées interviennent à un niveau subtil et tendent à modifier les situations, surtout lors d’une relation d’échange comme celle qui existe entre un patient et son guérisseur. La simple observation, comme il arrive pour l’observateur scientifique qui peut altérer un résultat de laboratoire, est capable de modifier et de réarranger les facteurs qui interviennent dans les causes qui ont généré un malaise chez la personne, en générant des modifications naturelles et conséquentes qui ne doivent pas être forcées. Le changement de conscience qui est déterminé par la capacité d’observer avec attention et calme, les motivations qui ont généré la disharmonie de la part de l’utilisateur est capable d’initier des processus de changement et de guérison et donc un bon praticien est celui qui n’intervient pas avec force, mais qui est plutôt capable de guider le patient sur un chemin de conscience et de compréhension, avec la même chose de ceux qui observent avec distance et neutralité, ne se laissant pas impliquer émotionnellement et ne reproduisant pas les états émotionnels déjà vécus au moment des situations vécues.

C’est seulement de cette façon que la conscience est capable de déclencher le processus d’inversion et de manifester les effets des harmonies obtenues à partir du chemin intérieur entrepris.

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