Après le CHU de Saint-Étienne et l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, un troisième établissement hospitalier d’importance rejoint les rangs des utilisateurs des solutions Millenium, de l’éditeur Cerner. Le CHRU de Tours est un établissement public de santé regroupant six établissements : Hôpital Bretonneau / Centre Olympe de Gouges, Hôpital Trousseau, Centre pédiatrique Gatien de Clocheville, Hôpital de l’Ermitage, Centre psychothérapique de Tours Sud (CPTS), Clinique psychiatrique universitaire (CPU). Avec un budget de plus de 320 millions d’euros, le CHRU emploie plus de 7.000 personnes, dont environ 1.300 praticiens, attachés des hôpitaux et internes. L’établissement qui dispose de 2000 lits réalise près de 140.000 hospitalisations et 400.000 consultations externes chaque année.

C’est à l’occasion du salon HIT 2007 qui s’est déroulé fin mai à Paris, sur le stand de l’éditeur et en présence de Bruno Slosse, Directeur général de Cerner France, qu’Hubert Garrigue-Guyonnaud, Directeur général du CHRU de Tours a détaillé son choix. “Nous optons pour un environnement novateur. Au lieu d’avoir un patchwork d’applications, nous aurons un système totalement intégré qui accompagnera notre forte volonté de partage de l’information. Le déploiement de la solution est prévu sur trois ans, de 2007 à 2009. À partir d’avril 2008, le CHRU basculera progressivement son informatique sur Cerner Millenium avec les fonctionnalités principales comme la prise de rendez-vous. Cet effort se poursuivra sur neuf mois en lien avec le biomédical et les services spécialisés comme la stérilisation”. Pour y parvenir, l’établissement suit la “Méthode M” (M pour Millenium) proposée par Cerner pour implémenter ses produits à travers le Monde. “Cette méthode américaine est très contraignante, reconnaît Hubert Garrigue-Guyonnaud. Elle nous oblige à suivre avec beaucoup de rigueur sept étapes selon un calendrier très serré. Mais elle est gage de succès !”

Le directeur général sait aussi qu’une autre clé du succès tient dans l’implication du personnel. “L’adhésion des futurs utilisateurs au partage d’informations passe d’abord par un engagement fort des institutionnels : Doyen de la faculté de Médecine, le Président de la Commission médicale et le Directeur général du CHRU. Ensuite, nous savons que tout outil -qu’il soit informatique ou non- doit apporter une réponse aux questions très pratiques que les personnels se posent. Un informaticien ne verra pas de problème sur un point qui peut gêner une infirmière. Si personne ne tient compte de son avis, son engagement sera moindre”. Aussi, l’établissement de santé a dégagé des moyens importants en mobilisant 26 personnes, infirmiers, aides-soignants, secrétaires, médecins, etc. Ce sont eux qui feront valoir les problématiques pratiques en amont puis lors des premières phases de déploiement. D’ores et déjà, ce groupe de pilotage examine la nécessaire protection du secret médical ou bien encore les moyens d’accéder aux informations du patient en cas de pannes du système. Leur pragmatisme sera aussi une des conditions au déploiement réussi de Millenium.