Les signes avant-coureurs d’une perte d’audition

perte d'audition

Publié le : 19 juillet 20216 mins de lecture

Les professionnels de santé le confirment : la santé de l’oreille est bien souvent négligée. Tout au long de notre vie, nous avons le réflexe de consulter un ophtalmologue pour vérifier la qualité de notre acuité visuelle. Mais qu’en est-il de notre acuité auditive ? Pourtant, les problèmes liés à l’audition surviennent à n’importe quel âge. Il faut s’y prendre à temps et savoir repérer les premiers signes de la perte d’audition.

La perte d’audition ne concerne pas que les personnes âgées

Croire que ce sont uniquement les personnes âgées qui sont concernées par la perte d’audition est une idée reçue. Il est vrai que la déficience auditive peut être naturelle. Avec le temps, le petit organe de l’oreille interne, la cochlée, se dégrade. Les petits poils qui le tapissent sont moins nombreux et s’usent. La captation des sons est donc moins bonne. Néanmoins, les problèmes auditifs se manifestent aussi avant 40 ans. Même les jeunes enfants sont exposés à ce risque. Il faut alors apprendre à repérer les premiers signes d’une perte d’audition avant que le problème ne s’aggrave. Il en va de l’équilibre de la personne et cela passe par le réflexe d’effectuer un bilan auditif. Le stade ultime est la perte totale de l’audition, mais cela ne veut pas dire que le patient sera atteint de surdité. Ce dernier peut aussi souffrir de symptômes, certes handicapants, mais moins radicaux. Les prothèses auditives comme l’appareil auditif Phonak sont une sorte de béquille. La personne ne retrouvera pas son audition, mais pourra compter sur ces aides auditives pour vivre plus sereinement.

1er signe : les réflexions de la part de l’entourage

Il est probable que la personne concernée par la perte d’audition ne se rende pas immédiatement compte du problème. Cela s’explique par le fait qu’elle adapte son comportement de façon instinctive, en fonction du désagrément. La personne le fait naturellement et ne capte pas forcément les signaux que son corps lui envoie. L’entourage occupe donc une place importante dans le processus d’identification de la perte de l’acuité auditive. C’est lui qui, parfois, fait part de ces changements qu’il aurait remarqués. Ainsi, l’un des premiers signes de la perte d’audition peut dépendre de l’observation et de l’attention des proches à l’égard du patient. Un membre de la famille peut remarquer au quotidien que l’individu fait souvent répéter ce qu’il dit. Autre exemple : le fait que la personne augmente à chaque fois le volume de la télévision alors que ce n’est pas nécessaire. Ces petits détails anodins ne sont pas à prendre à la légère. Ils le sont encore moins si le patient ne se rend pas compte de ses actions.

2e signe : l’environnement sonore devient vite insupportable

Un autre signe avant-coureur lié à la perte d’audition concerne cette fois-ci la personne elle-même. Cette dernière constate qu’elle se sent de moins en moins à l’aise à l’extérieur par exemple. Le bruit environnant de certains lieux l’insupporte. Elle ne parvient plus à se concentrer, n’arrive pas à maintenir une conversation, est importunée par la musique, le brouhaha des paroles qui se mélangent… Le fait d’être épuisé suite à une sortie entre amis ou à la fin d’une journée marquée par les échanges est peut-être la conséquence d’une fatigue auditive. Cet harassement est palpable, car le malentendant doit se concentrer pour tenter de rester dans le moment présent et passer outre les bruits parasites. Il est conseillé de surveiller le conduit auditif, car des kystes peuvent s’y former. Ces tumeurs bénignes induisent alors une baisse d’audition. De ce fait, les troubles de l’audition peuvent venir de là également. Les malentendants qui s’ignorent encore se rendent compte au fur et à mesure que leur environnement est stressant.

3e signe : la perte d’identification des sons aigus

Penser que le malentendant n’entendrait que difficilement les sons faibles et graves est faux. La baisse d’audition est en réalité plus étendue que cela. Par ailleurs, le fait de ne plus identifier en premier lieu les sons aigus est un autre signe avant-coureur de cette déficience. Des sons aigus tels que les chants des oiseaux, ceux produits par les sifflets, les sirènes d’ambulance ou les enfants ne sont donc plus entendus distinctement par la personne. Viendra ensuite la détérioration des sons plus graves, si le patient est atteint de surdité profonde. Ce déclin de perception des sons aigus caractérise la presbyacousie. Dans ce cas, ce phénomène touche davantage les personnes âgées de plus de 60 ans. Néanmoins, cette presbyacousie peut concerner également des individus plus jeunes. Ils ont par ailleurs souvent des acouphènes. Là encore, les appareils auditifs améliorent la qualité de vie des patients atteints par ce trouble.

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