Par Marie-Françoise de Pange du Quotidien du Médecin www.quotimed.com. Pour tout le monde, surtout dans la sphère gouvernementale, il est évident que le médecin français est informatisé et télétransmet ses feuilles de soins.
Tous les scénarios de généralisation définis avec des contextes plus ou moins favorables pour le déploiement de l’outil aboutissent à conclure à la rentabilité du DMP, avec des résultats tout à fait satisfaisants sur leplan strictement financier.
Il faut bien différencier les dossiers de production (dossiers métiers d’un établissement ou d’un cabinet médical), des dossiers de coopération régionaux ou nationaux (réseaux de santé) qui répondent à une démarche qualité et enfin le futur DMP.
Rhône-Alpes illustre bien le fait que la cancérologie, et plus précisément les centres de lutte contre le cancer, se sont révélés de longue date des moteurs pour l’échange d’informations en réseau et la mise en place de dossiers partagés en France.
« Le DMP doit permettre le partage, par les différents intervenants de la prise en charge d’un patient, des documents médicaux, utiles à cette coordination et émis dans leur système d’information respectif. »
Précurseur, le Réseau d’Information Patient de l’Ardèche Méridionale (RIPAM) a intégré la gestion de son dossier par le patient lui-même dès le tout début de son expérimentation, lancée officiellement en mai 2004.
Angleterre : Le programme britannique initié en 2002 s’échelonne jusqu’en 2010. L’objectif est de connecter 30 000 médecins et 300 hôpitaux autour de 50 millions de dossiers patient.
Pour construire un système d’information multi-partenaires et pérenne, des normes sont indispensables. Un dossier électronique doit circuler mieux qu’un dossier papier, être accessible par toute personne autorisée, être consultable à des dizaines d’années d’écart.
Au début des années 2000, l’ARH de Franche Comté, engage avec détermination un projet de plate-forme destinée à accueillir toutes les applications de partage et d’échange d’informations entre les professionnels de santé de la région.
Entretien avec Dominique Coudreau, président du Conseil d’administration du GIP-DMP. Dominique Coudreau précise les mécanismes qui vont présider à l’organisation des expérimentations de DMP au printemps. Une étape décisive pour la suite du proj